Première étape, ou deuxième, après un sas de décompression de quinze jours. Peut-être remercier Marius pour son exostose et le repos forcé ?  Un appartement refuge, tel une cave à ciel ouvert, le temps de s’habituer, d’apprivoiser la vie à cinq. Un quartier charmant, parsemé de petits commerces en tous genres : vendeurs de serrures, matelas, pyjamas, accessoires de salle de bain, produits cosmétiques et d’entretien « zéro déchet », perruquerie, coiffeurs, esthéticiennes, « fourre-tout » à la chinoise, épiceries, légumiers, cafés, pizzerias, boucherie, boulangeries, bars, … et un Carrefour Express (béni des dieux ?!), le tout en un tour de bloc. Une ville que l’on a pu savourer, prenant le temps de la découvrir, entre les cours le matin, la mise au point de l’équipage et les visites l’après-midi. Du Panthéon au Vatican, en passant par les Thermes, de magnifiques ballades le long du Tibre... Francesco, encore merci.


Grand départ ce matin donc, mais petite étape, 27 km. En grande partie le long de la Via Appia Antica, ligne droite en pavés antiques (petits mais grands également) joignant Rome aux Pouilles, en 500 km, bordée de vestiges, ruines et promeneurs du dimanche, belle atmosphère pour un départ.  Mais, sérieux, vive le bitume retrouvé. Fin d’étape tranquille, si ce n’est un dérailleur qui part en vrille et s’emballe dans les rayons, un premier souci technique à cinq km de l’arrivée. Sans vitesses, ni plateau, notre Gaston finit les dernières bornes en danseuse. Après un bon repas, le mécano de la bande (à qui on peut rajouter 13 km pour les courses in extremis d'un dimanche en fin d'après-midi, on manque encore d'organisation...), tente de redresser le dérailleur, avec succès. Demain, direction magasin de vélo pour en mettre un nouveau...


Céline